Saturday, November 28, 2009

Un mois!

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Un mois! Ça fait déjà un mois entier que nous tournons autour du globe la tête en bas. J’ai de la difficulté à croire comment les choses vont vite. Cette semaine seulement, nous avons eu assez de surprises et de merveilleuses rencontres pour en remplir deux ou trois! Coffs Harbor est un de ces endroits où originalement, vous ne pensez que traverser, mais qui finit par vous aspirer pour quatre jours, mais quels quatre jours … Ça a commencé quand nous avons trouvé ce très bel endroit pour passer la nuit, juste sur le bord de l’océan, sur l’un de ces longs bras de terre formé par une baie en forme de U. Les forts vents marins nous auraient, à eux seuls, gardés à cet endroit, mais une rencontre fortuite dans un marché avec un artiste local de descendance aborigène a conclu l’affaire et a fait de la jetée notre foyer pour près de 96 heures.

Son nom est Kristian Benton. Même si la couleur de sa peau ne l’aurait pas trahi, son arrière-grand-mère est une pure Aborigène et il a grandi au milieu du bush. Ce qui a rendu Kristian spécial à nous yeux, c’est qu’au lieu de juste vendre ses marchandises pour touristes comme nous avions vu dans la plupart des grands centres urbains, il a offert de passer la journée du lendemain avec nous et de nous montrer comment fabriquer notre propre Didgeridoo; et en plus, pour beaucoup moins cher que ce qu’on voit habituellement pour un instrument préfabriqué dans une boutique aborigène des plus huppée! Bon, au départ, je ne prévoyais pas du tout acheter un Yidaki, mais d’apprendre à fabriquer un des plus vieux instruments de musique au monde, je ne pouvais juste pas laisser passer ça! Cliquez ici pour voir Stéphanie et moi transformer un rondin mangé par les termites en Jean-Paul, le tout puissant Didgeridoo.

Cette nuit-là, pendant que le vernis séchait sur Jean-Paul, nous avons aussi rencontré par hasard deux très gentils québécois, Sébastien et Philippe qui campaient dans le bois, près du chemin de fer aux limites de la ville. La semaine précédente, la tente de Sébastien avait été déchirée par une dinde sauvage affolée qui avait volé dedans. Il avait réussi à la réparer avec des feuilles de palmier, mais, malheureusement, elle n’était plus imperméable. Juste avant de nous séparer d’eux, Stéphanie leur a dit qu’on pouvait faire du couscous sans eau chaude. Vous auriez dû voir leur expression surprise. Apparemment, ils mangeaient des nouilles froides avec du ketchup depuis quelques jours, n’ayant pas réalisé quand ils ont acheté de la tomato sauce, qu’ici, ce n’est pas de la sauce tomate... Cette nuit-là, j’ai réalisé la chance que nous avons de vivre dans notre auto confortable et spacieuse, toutes nos possessions à portée de la main et toujours sèches en plus de bénéficier de toutes nos expériences de voyageurs pour nous soutenir durant notre voyage down under.

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