Tuesday, November 3, 2009

Sydney

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Pour se rendre à Sydney à partir de l’Amérique du Nord, certains vous diront qu’il vous faudra une moyenne de 30h de transit en avion incluant au moins une à deux escales de quelques heures pour permettre de vous dégourdir les jambes et remplir les réservoirs d’essence des différents véhicules aériens. Si cette moyenne est exacte, cela voudrait dire que quelqu’un à réussi à franchir ces 16026km en moins de 2h parce que notre transfert vers l’Océanie nous en a pris 58h… Comme nous l’avons appris récemment, il paraîtrait que l’aéroport de JFK à New York ne tolère que très mal les pluies qui tombent sur ses pistes d’atterrissage. Résultat : Un retard de 4h sur notre premier vol et une annulation de toutes les connections qui s’en suivent. I’m siiiiiiiiiiinging in the rain…


Nous sommes donc arrivés à Sydney échevelés, mais d’une surprenante bonne humeur, en grande partie dû à l’EXCELLENT service de Virgin Australia et de son atmosphère lounge à en faire rougir les plus branchés des night-clubs montréalais. Qui aurait pensé qu’un système d’éclairage de concert et que les rythmes envoutants de Daft Punk auraient sa place à bord d’un Boing 747… Tout ça jumelé à la console de bord permettant de visionner des documentaires sur divers sujets et de clavarder avec n’importe quel autre siège de l’avion a fait que ces dernières 15h de vol ont paru beaucoup moins longues que les 6h jusqu’à L.A.


Notre première impression de la place? À priori, il a été très difficile pour nous de se sortir de la tête que nous n’étions pas sur la côte ouest des États-Unis… Les différences étaient présentes, mais assez subtiles pour nous échapper les premiers jours. Certaines petites choses comme le fait que les Burger Kings s’appellent ici des Hungry Jacks (fort probablement pour ne pas froisser la royauté britannique, je n’ai pas vu de Dairy Queen non plus…) et qu’Intérac est remplacé par un imprononçable Eftposs viennent truffer le quotidien d’exotisme. Il y a des trucs plus évidents comme la constante frousse d’être au volant d’une voiture qui devrait légalement rester dans la voie de gauche en tout temps, mais qui refuse systématiquement de rester entre les lignes désignées. Sans blague, c’est de réapprendre à conduire du tout début. Les distances sont tordues, les rétroviseurs ne sont pas à leur place et lorsqu’on veut signaler notre intention de changer de voie, c’est les essuie-glaces qui s’activent en fou. Tout cela demande une concentration inattendue. Je reviens tout juste de ma première conduite du centre-ville de Sydney à la banlieue qui nous héberge et j’en sors totalement épuisé. Cela dit, je vais de ce pas m’écraser dans le divan le plus près, en prenant bien soin de m’y assoir du côté droit.

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