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Eh bien, c’était toute une transition. Après des mois et des mois de vie au mode ralenti, il semble que notre routine quotidienne est subitement passée en grande vitesse. C’est étonnant comment l’être humain peut s’adapter aussi rapidement. Sept jours plus tard, et il semble que nous avons toujours été aussi occupés.
Alors, en une semaine (seulement une semaine!), voici ce que nous avons vécu :
Nous avons déniché une maison vraiment super pour y habiter pendant notre premier mois ici. Nous aidons une merveilleuse professeure de permaculture à faire le tri dans sa vie avant son grand déménagement au Japon dans trois semaines. En échange, nous avons un bon lit au grenier, de la nourriture absolument délicieuse, des leçons gratuites de Japonais et une très bonne amie. Oh et la maison semble être la plaque tournante de la circulation féline du quartier Nord de Melbourne. Il y a toujours un nouveau chat à flatter!
Par l’intermédiaire de Cecilia, nous avons eu la chance de souper avec Edward de Bono, Ph. D. en créativité, millionnaire collectionneur d’îles perdues et concepteur de l’expression « pensée latérale ». Quoi que ça puisse être impressionnant pour plusieurs, pour nous, après notre brève rencontre, il demeurera un vieux bonhomme qui préfère la compagnie de jeunes femmes et qui aime les jeux de mots pour lesquels il manque étonnamment de créativité. Chic type, malgré tout.
Nous avons appris qu’à Melbourne, il est pratique courante de louer des meubles pour 400 $ la semaine. Calculez comme vous voulez, mais au bout de six mois, ça revient à 10 000 $. Nous songeons sérieusement à acheter un paquet de sofas pour ensuite les louer et vivre comme des rois sans jamais avoir à travailler.
Nous vivons avec cette merveilleuse Japonaise qui nous enseigne de nouveaux mots et de nouvelles expressions nippones tous les soirs. Elle nous enseigne également des coutumes traditionnelles japonaises comme la calligraphie et quels mets ne pas commander sur les menus du Chinatown. Elle ne fait rien toutefois, pour nous débarrasser des préjugés que nous pouvons avoir à propos des Japonais, allant jusqu’à prendre une photo d’une photo au lieu de nous demander de la lui envoyer par courriel en format .jpeg. Mais, c’est pourquoi nous l’aimons tant.
Comme nous avons finalement une connexion Internet décente et constante, nous nous sommes perdus dans Google street view, à regarder les endroits où Tamami demeure et travaille dans Tokyo et à lui montrer les merveilleuses murales de Sherbrooke. À notre étonnement, quand nous lui avons montré où je travaillais dans le centre-ville, nous avons vu Francis, Raphaël et Dominic, trois de mes confrères de travail qui prenaient une pause à l’extérieur pendant que la camionnette de Google prenait ces photos. Retournez travailler, bande de fainéants! Vous n’êtes pas payés pour rester assis à ne rien faire au soleil!
Nous avons aussi rencontré cette hippie qui nous suggérait de faire comme elle et de nous trouver une belle maison pour y vivre dans la banlieue. Et par belle maison, elle voulait parler de maison de riches hommes d’affaires qui n’y vivent pas et où nous n’avions qu’à croiser quelques fils pour avoir accès à l’électricité, au gaz et au téléphone gratuitement. Elle demeure au même endroit comme ça depuis deux ans. Son conseil : vivre confortablement, mais toujours être prêt à nous sauver comme des diables si les policiers finissent par débarquer.
Alors, tout ça en juste une semaine. Pas étonnant que nous soyons un peu fatigués ces jours-ci. Mais c’est un changement de rythme qui est le bienvenu et Melbourne est vraiment une ville magnifique. Je crois que nous n’aurons aucun mal à nous y adapter.
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Monday, April 5, 2010
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