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Nous vivons dans une société qui valorise les possessions matérielles et l’individualisme, forçant quiconque désire construire ou réparer quelque chose à acheter son propre marteau, tournevis, scie radiale... J’ai souvent parlé à mes amis du besoin d’une Coop d’atelier. Un endroit où il y aurait tous les outils dont on pourrait avoir besoin pour toutes sortes de projets, pouvant être utilisés par tous. Sérieusement, si vous n’êtes pas ébéniste à temps plein, combien de fois par mois avez-vous VRAIMENT besoin d’utiliser ce planeur? Est-ce qu’il valait vraiment son prix de 300$ si vous ne l’utilisez qu’une ou deux fois par année?
J’ai dû voyager jusqu’à l’autre bout de la planète, mais j’ai finalement trouvé ce que je cherchais depuis LONGTEMPS. CERES est un site d’enfouissement transformé en terrain de jeu biologique qui possède une de ces Coop à outils pour vélos! Si vous voulez seulement réparer les freins et les engrenages, vous pouvez vous débrouiller avec uniquement un tournevis et quelques clés Allen, mais si vous voulez pousser les réparations un peu plus loin, les vélos sont reconnus pour nécessiter des outils hautement spécialisés dédiés à la réparation d’une seule pièce bien spécifique et à rien d’autre.
À CERES, ils ont compris le besoin d’un tel atelier. Vous payez une adhésion annuelle pour la ridicule somme de 10 $ et vous avez un accès illimité à tous les outils, à condition qu’ils restent sur place. Et ce n’est pas tout, vous avez aussi accès au puits de connaissance que constituent les bénévoles qui sont sur place tous les weekends et qui sont avides de partager leur passion. À tel point que la règle principale est que les bénévoles ne doivent rien réparer. Toutefois, ils initieront toute personne désireuse d’apprendre à le faire elle-même. C’est un endroit incroyable pour ce faire.
Ils possèdent également une IMMENSE cour remplie de pièces de rechange qui proviennent de vélos donnés à divers degrés de délabrement. Vous avez besoin d’un nouveau dérailleur? Vous n’avez qu’à plonger dans la pile de pièces là-bas. La jante de roue de votre vélo est irréparable? Levez les yeux! La salle est un dôme géant constitué de roues de vélos! Vous n’avez qu’à vous approcher et à en attraper une! Si vous voulez, vous pouvez même vous construire un vélo complet à partir de zéro pour la somme ridicule d’environ 50 $. Tout ce dont vous avez besoin, c’est de la patience pour le construire vous-même, mais avec une telle aide autour de vous, vous seriez fou de laisser passer une telle chance d’apprendre.
Nous avons un besoin impératif de tels endroits, dans tous les domaines de la réparation. Chaque ville devrait avoir sa Coop de mécanique pour les réparations d’automobiles; chaque quartier a besoin d’un cabanon à outils avec deux ou trois tondeuses à gazon, taille-haies et échelles. Si nous centralisions nos ressources, nous n’aurions pas besoin d’avoir les outils en double ou en triple et nous n’aurions pas besoin de nous fier à des spécialistes surpayés qui nous demandent 100 $ pour un changement d’huile simplement parce qu’ils ont des outils et que nous n’en avons pas. Nous interviendrions plus dans la communauté, partagerions nos connaissances et serions plus proactif quand vient le temps d’entretenir et de réparer les quelques objets que nous posséderions en commun.
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Sunday, May 23, 2010
Monday, May 10, 2010
Legoland, Australia
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Melbourne, Melbourne, Melbourne… Quelle maitresse cruelle. Nous entretenons avec cette ville la même relation malsaine que celle entre une starlette pop et ses fans obsessifs. Nous voulons la voir, lui toucher, passer tout notre temps avec elle mais chacune des lettres écrites et signées avec une touche de parfum demeure sans réponse. C’est une chose de se faire rejeter publiquement, mais il en est toute autre de se faire ignorer totalement. Il arrive un moment où même le plus ardent des fans doit se rendre compte que cette relation n’ira pas nulle part, peu importe le nombre de missives écrites à partir de découpures de journaux il lui fera parvenir.
Ce que je ne comprends pas, c’est que nous sommes loin d’être incompétents, j’irais même jusqu’à dire que nous sommes particulièrement débrouillards… Regardez juste cette semaine, j’ai réparé trois portes différentes, un collier, un taille haie électrique et une laveuse. Avec autant de cordes à son arc, vous croiriez qu’une personne n’aurait aucun problème à se trouver de l’emploi. Mais cela fait maintenant six semaines que nous sommes ici et aucun travail rémunéré ne trouve son chemin jusqu’à nous. Nous sommes même allés jusqu’au point de recruter l’aide d’un agent de recherche d’emploi. Une personne dont la tâche première est d’appeler de potentiels employeurs, ventant nos prouesses et qualités en échange de 12 % de notre salaire futur si une connexion positive se fait. Résultat? Zip, Nada. Il paraîtrait que le marché est saturé de voyageurs cherchant du boulot.
Sans argent, on ne peut rester dans une ville où le loyer moyen tourne aux alentours de 200 $ par semaine pour une simple chambre. Nous prenons donc la décision de quitter Melbourne pour d’autres lieux, d’autres horizons. Mais avant de partir, nous profitons pleinement de la générosité d’une petite famille drôlement sympathique pour vivre Melbourne correctement avant de la quitter.
Cette famille décrite en quelques lignes : Rob aime les jeux de société. Particulièrement ceux dans lesquels il peut vous détruire. Il adore construire toutes sortes de trucs et affectionne particulièrement les LEGO qui se trouvent dans tous les recoins de la maison. Il façonne aussi lui-même ses propres figurines de Warhammer avec une finesse d’exécution qui envoie se rhabiller mes minables tentatives en plâtre faites lorsque j’étais en secondaire 5.
Colleen est une magnifique maman qui confectionne de fantastiques repas bios. Elle se balade avec ses rejetons dans un superbe vélo transporteur importé directement du Danemark et aime encourager les marchants locaux. Elle rayonne d’attention pour les autres allant jusqu’à se lever au plein milieu de la nuit pour s’assurer que de purs étrangers sont corrects s’ils toussent soudainement anormalement.
Les enfants sont des enfants. Calmes quelques instants, des tornades la minute suivante. Rarement ennuyant quand ils sont présents. Lizzie serait une mime née, si seulement elle pouvait arrêter de parler quelques secondes. Charlie est un aventurier qui affronte des zombies un jour et construit des forteresses en couvertures le suivant.
Avec 3,8 millions d’habitants à Melbourne, les probabilités que nous tombions sur un couple avec qui on s’entend si bien sont astronomiques. On se sent vraiment chez nous en habitant chez eux. Il nous est sérieusement difficile de croire qu’il y a à peine deux semaines, nous ne savions même pas qu’ils existaient.
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Melbourne, Melbourne, Melbourne… Quelle maitresse cruelle. Nous entretenons avec cette ville la même relation malsaine que celle entre une starlette pop et ses fans obsessifs. Nous voulons la voir, lui toucher, passer tout notre temps avec elle mais chacune des lettres écrites et signées avec une touche de parfum demeure sans réponse. C’est une chose de se faire rejeter publiquement, mais il en est toute autre de se faire ignorer totalement. Il arrive un moment où même le plus ardent des fans doit se rendre compte que cette relation n’ira pas nulle part, peu importe le nombre de missives écrites à partir de découpures de journaux il lui fera parvenir.
Ce que je ne comprends pas, c’est que nous sommes loin d’être incompétents, j’irais même jusqu’à dire que nous sommes particulièrement débrouillards… Regardez juste cette semaine, j’ai réparé trois portes différentes, un collier, un taille haie électrique et une laveuse. Avec autant de cordes à son arc, vous croiriez qu’une personne n’aurait aucun problème à se trouver de l’emploi. Mais cela fait maintenant six semaines que nous sommes ici et aucun travail rémunéré ne trouve son chemin jusqu’à nous. Nous sommes même allés jusqu’au point de recruter l’aide d’un agent de recherche d’emploi. Une personne dont la tâche première est d’appeler de potentiels employeurs, ventant nos prouesses et qualités en échange de 12 % de notre salaire futur si une connexion positive se fait. Résultat? Zip, Nada. Il paraîtrait que le marché est saturé de voyageurs cherchant du boulot.
Sans argent, on ne peut rester dans une ville où le loyer moyen tourne aux alentours de 200 $ par semaine pour une simple chambre. Nous prenons donc la décision de quitter Melbourne pour d’autres lieux, d’autres horizons. Mais avant de partir, nous profitons pleinement de la générosité d’une petite famille drôlement sympathique pour vivre Melbourne correctement avant de la quitter.
Cette famille décrite en quelques lignes : Rob aime les jeux de société. Particulièrement ceux dans lesquels il peut vous détruire. Il adore construire toutes sortes de trucs et affectionne particulièrement les LEGO qui se trouvent dans tous les recoins de la maison. Il façonne aussi lui-même ses propres figurines de Warhammer avec une finesse d’exécution qui envoie se rhabiller mes minables tentatives en plâtre faites lorsque j’étais en secondaire 5.
Colleen est une magnifique maman qui confectionne de fantastiques repas bios. Elle se balade avec ses rejetons dans un superbe vélo transporteur importé directement du Danemark et aime encourager les marchants locaux. Elle rayonne d’attention pour les autres allant jusqu’à se lever au plein milieu de la nuit pour s’assurer que de purs étrangers sont corrects s’ils toussent soudainement anormalement.
Les enfants sont des enfants. Calmes quelques instants, des tornades la minute suivante. Rarement ennuyant quand ils sont présents. Lizzie serait une mime née, si seulement elle pouvait arrêter de parler quelques secondes. Charlie est un aventurier qui affronte des zombies un jour et construit des forteresses en couvertures le suivant.
Avec 3,8 millions d’habitants à Melbourne, les probabilités que nous tombions sur un couple avec qui on s’entend si bien sont astronomiques. On se sent vraiment chez nous en habitant chez eux. Il nous est sérieusement difficile de croire qu’il y a à peine deux semaines, nous ne savions même pas qu’ils existaient.
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